Arno sort le gros son et fait péter les plombs de Roubaix Accordéon


Il ouvre les bras comme impuissant. À la troisième chanson, Arno se trouve sans voix… son micro a lâché. Deux minutes d’interruption. Au quatrième morceau, de tous ses musiciens, on n’entend plus que le batteur. La pause s’allonge mais Arno revient. «  On va essayer une dernière fois  », commente le Belge, une fois l’électricité rétablie. Et ce fut la bonne…
Arno a ouvert le bal de ce vingt-unième Roubaix Accordéon avec des guitares et caisses claires saturées. Parfois un peu trop : sa voix s’y est parfois engloutie. Dommage c’est elle qui fait le Arno, cette voix qui raconte une vie en Flandre, les émotions et les colères.
Mais le public, qui n’avait pas toutefois complètement rempli le Magic Mirror, était venu pour lui. Alors il suffit d’un Vive Ma Liberté version ska pour emporter quadras et quinquas, fans de toujours… et ceux qui découvrent le monument belge.
S’en suit le trio gagnant Les Yeux de ma mère (qui décidément ne prend pas une ride), Putain nous sommes toujours des Européens et Les Filles du bord de mer (que le chanteur a décidément fait sienne). Le Magic Mirror tangue et a oublié la tempête électrique du début.
Ce vendredi, Mid-concert à 12 heures au Magic Mirror avec Peut-être Jeanne. Entrée gratuite. À 20 heures, concert de Cali au Magic Mirror sur le Grand place de Roubaix. En première partie : Delinquante. Entrée : 25 €

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