Six bonnes raisons de venir à Roubaix à l’accordéon

lavoixdunord.fr

1

Parce que le festival est de plus en plus rock

Créé en 1997 pour renouer avec la tradition des cafés guinguettes des années 20 et 30, le festival s’est progressivement ouvert au rock. Jeanne Added et Hubert-Felix Thiefaine ont ainsi chanté en 2016 sous le Magic Mirror installé sur la Grand-Place de Roubaix. Il suffit toutefois de se pencher sur la diversité des dernières têtes d’affiche de ce festival automnal pour en mesurer la qualité : Grand Corps Malade, Winston Mac Anuff, Brigitte Fontaine, Jacques Higelin, Bernard Lavilliers, Gotan Project, Juliette Greco, Mano Solo ou Magyd Cherfi. Et cette nouvelle édition ne devrait pas décevoir les habitués du chapiteau.
2

Parce qu’il y a aussi de l’ambiance le midi.

C’est l’un des charmes de ce festival. Pendant la semaine (jeudi et vendredi cette année), il est possible de déjeuner le midi en profitant d’un concert gratuit d’accordéon. Les repas sont préparés par des restaurateurs roubaisiens. Un brunch est par ailleurs organisé ce dimanche (à 11 h).

Le Magic Mirror, un endroit singulier installé pendant quelques jours sur la Grand-Place. PHOTO ARCHIVES LUDOVIC MAILLARD

3

Parce que Cali, c’est que du bonheur.

Il était venu pour le concert du 14 juillet au Parc des sports de Roubaix. Il y revient quatre ans plus tard dans le cadre plus singulier du Magic Mirror. Cali, l’artiste français aux sept albums, aux nombreuses Victoires de la musique, chantera vendredi soir (20 h, 25 euros).

4

Parce que Les Wampas vont mettre le feu.

Voilà l’un des groupes mythiques du punk-rock français qui se présente à l’affiche d’un festival d’accordéon. Didier Wampas et sa bande débarquent sous le Magic Mirror, ce qui promet un moment un peu fou pour 13 euros ce samedi soir.

5

Parce qu’Arno revient à Roubaix.

C’est le chanteur belge à la voix si proche de Tom Waits qui ouvre le festival ce jeudi soir (20 h, 25 euros). Arno était déjà venu en 2009. Pour son dernier album sorti en 2015 (Human Incognito), l’artiste, précédé d’une solide réputation scénique, s’est entouré du producteur historique de PJ Harvey, l’Anglais John Parish. Grand concert en perspective.

Arno sur la scène du Magic Mirror, c’est ce soir pour l’ouverture du festival. PHOTO LUDOVIC MAILLARD

6

Parce qu’il y a encore de l’accordéon.

Si les trois premières têtes d’affiche ne sont pas particulièrement connues pour leur amour de l’accordéon, celle de dimanche permettra de garder l’esprit d’origine. Le Raoul Band clôturera le festival dimanche après-midi (16 h, 7 euros).
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