Rennes. Debout sur le zinc régale Le Grand Soufflet


Contrebasse, banjo, guitares, accordéons... il y avait hier soir toutes sortes d'instruments sur scène.
La 22e édition du festival qui va se dérouler dans 35 communes fait la part belle aux musiques à danser et bals du monde. Mercredi soir, le chapiteau au Thabor était rempli, pour une première soirée chaleureuse, animée par les sept musiciens du groupe parisien.
« Cela faisait un moment qu’ils tapaient à la porte du festival, on est très content de les accueillir » lance Etienne Grandjean, directeur artistique du festival. Debout sur le zinc, groupe de sept musiciens multi-instrumentistes de la région parisienne, issu de la nouvelle scène française emprunte ses mélodies aux rythmes rock, tziganes, yiddish ou orientaux.

Rythmes entêtants

Et sait mettre l’ambiance, avec de l’énergie à revendre, des rythmes entêtants et des chansons qui parle d’amour, d’enfance, d’exil…. Il faut dire que DSLZ n’est pas novice, le groupe totalise neuf albums dont le dernier en date sorti en 2015 Eldorado(s) inspiré d’une lecture d’un livre éponyme de Laurent Gaudé, et vingt ans de carrière. Il cultive sa marque de fabrique la chanson populaire, les rythmes nomades et la bonne humeur. Et hier soir l’ambiance était chaleureuse dans un chapiteau rempli pour cette première soirée.

Le bal, roi de la fête

Le bal est le roi du festival du Grand Soufflet. Avec deux grosses soirées : la soirée disco samedi 7 octobre avec le groupe Barbatruc qui parodie le bal russe et Pasha disco club puis la soirée « vendredi 13, Freaks et burlesque et rock’n’roll » à l’Étage du Liberté avec le Maxi monster music show et ses personnages de fête foraine, le groupe Washington dead cats et des performeuses burlesques. Mais il y a aussi encore le bal version Antilles avec René Lacaille, « le plus grand accordéoniste de La Réunion », ou version bretonne avec un fest-noz.

Molton trio, "à tomber par terre !"

Ce jeudi à Rennes, c’est soirée polonaise. Au programme Motion trio, l’un des meilleurs trios d’accordéonistes du monde, « une grande claque », la horde fanfaresque Bubliczki et DJ Malon Soufflet. « Mais ne vous arrêtez pas aux têtes d’affiche, soyez curieux » incite Etienne Grandjean. Par exemple, avec Sangue, et ses chansons pop électroniques, coup de cœur du festival qui se produira vendredi à 19 h, sous le chapiteau du Thabor.
Jusqu’au 14 octobre, dans le département, legrandsoufflet.fr

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