Roger Gaillard, 67 années d'accordéon au compteur

Roger est né le 1 er janvier 1930 et vient de fêter son 81 e anniversaire. Il attrape le virus tout jeune. Dès l'âge de 14 ans, il aura son premier accordéon. À cette époque, son parrain, Albert Launay, de neuf ans son aîné, lui donnera quelques conseils, mais très vite il volera de ses propres ailes. À 16 ans, il anime son premier bal de mariage, ce sera celui de son parrain.

Rarement plusieurs jours sans jouer

À partir de 1947 jusqu'en 1955, Roger sera sur tous les fronts, notamment avec les conscrits. Il se rappelle avec nostalgie cette période mémorable. Roger était là pour faire danser tout ce petit monde jusqu'au bout de la nuit.

Roger a animé une autre tradition des années 50 : Dans les campagnes, les mariages avaient lieu au domicile de la mariée, en général dans les fermes. Le jour du mariage, Roger attendait les mariés à la porte de l'église et commençait à jouer pendant la mise en place de la photo. Et le lendemain du mariage, après avoir dansé toute la nuit, tout était remis en place. Là encore, c'est Roger qui s'occupait de rythmer les festivités. Il a même animé deux générations de mariage.

Autres temps forts pour Roger : les fêtes populaires, la fête de la Bouéz en 1967 et 1968, les fêtes des fleurs, les fêtes de la moisson, des vieux métiers, etc.

Un peu plus tard, Roger prendra le chemin des salles des fêtes. Chaque week-end, il animera seul ou avec ses copains les bals à papa, thés dansants, avec un calendrier bien rempli d'une année sur l'autre.

Son meilleur souvenir ? Le tournage d'un film sur les ramaougeries de pommé, pour l'émission « Faut pas Rêver », en 1993. Les scènes étaient tournées dans son ancienne ferme. Roger était l'une des vedettes du film. Dans le même moment, il enregistre sa première et unique cassette audio, avec la société Kérig.

Depuis quelques années, Roger a un peu levé le pied, toujours fidèle à son accordéon diatonique, il est rarement plusieurs jours sans jouer. Il continue d'animer les après midis récréatifs du club du « Bon Accueil », ainsi que le repas du centre communal d'action social, où il montre encore tous ses talents d'animateur, de conteur et de chanteur.



Un article du Ouest France

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