On appelle populairement « piano à bretelles », l’accordéon, cet
instrument connoté et qui ne trouve pas toujours sa place dans tous les
styles de musique. En créant « Le Pari des bretelles », l’accordéoniste
Félicien Brut a souhaité exhaler toutes les facettes de celui qu’on
appelle également le « piano du pauvre », comme le chantait Léo Ferré en
1954. Entouré du contrebassiste Jean-Édouard Carlier et du quatuor
Hermès, ensemble musical à cordes connu dans le monde entier et
récompensé par de nombreux prix, Félicien Brut remet au goût du jour cet
instrument festif, autour de la musique populaire et la musique
savante. Au programme du « Pari des bretelles », le collectif revisitera
Jacques Brel, Richard Galliano, Sergueï Prokofiev ou encore un medley
de valses de Paris. Ce concert, qui sera donné ce dimanche, salle
Odile-Kopp, clôture le projet La Musique au chœur des quartiers, porté
par l'association Les Concerts de poche. Celle-ci permet, depuis sa
création en 2002, aux publics les plus éloignés de la culture d'accéder à
des manifestations de haute qualité, tels des concerts, des pièces de
théâtre ou des opéras, dans des lieux non-conventionnels. L’association
assure également des ateliers pour petits et grands, menés depuis le
mois d’octobre auprès des Sparnaciens inscrits au Clas (contrat local
d’accompagnement à la scolarité) auprès des centres sociaux de la ville.
Le travail mené sur le chant choral, l’improvisation théâtrale et
l’écriture d’une chanson sera restitué en première partie du Pari des
bretelles, permettant ainsi au public d’apprécier ce joli projet
culturel et sociétal.
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