L'accordéon est un instrument de musique à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien. (définition par Émile Leipp). Il fait partie de la famille des instruments à vent. Il a reçu nombre de noms d'emprunt : "piano à bretelles", "piano du pauvre", "branle-poumons", "boîte à chagrin", "soufflet à punaises", "dépliant", "boîte à soufflets" et "boîte du diable"
Claudio Capéo en interview
Crédits photo : Pure Charts
Avec une chanson, "Un homme debout", Claudio Capéo s'est trouvé une place de choix dans le coeur des Français. L'album dont est extrait ce tube qui a tourné en boucle à la radio s'est arraché à plus de 570.000 exemplaires (ventes réelles sans streaming) depuis juillet 2016. Un carton que le chanteur passé par "The Voice" ne s'attendait pas le moins du monde. « C'est difficile de s'imaginer ce genre de choses. Ça nous est vraiment tombé sur la gueule, on l'a vécu entre potes. On s'est éclaté, on l'a fait avec un engouement, un plaisir, un kiff énorme (...) Je rentre dans l'émission, je perds quasiment dès le début, et puis finalement la semaine d'après je signe dans un label et on sort "Un homme debout" et il y a tout qui décolle (...) Ça devient merveilleux, on vit un conte de fées » confie l'artiste à l'accordéon dans une interview à Pure Charts, pas peur fier d'avoir remis a goût du jour son instrument : « Il y a plein de gens qui me disent : "Je déteste l'accordéon et puis finalement je l'aime bien ton accordéon je trouve ça cool" ».
Leur nouvel album "Tant que rien ne m'arrête", Claudio Capéo et ses acolytes l'ont bricolé sur la route au gré des concerts : « On était encore en tournée et je faisais des petits séminaires d'écriture avec plein de gens. On a fait 43 morceaux pour cet album, qui en a 13 (...) Je travaillais avec des personnes talentueuses, ça a bien avancé, c'était vraiment cool à la bonne franquette ». Parmi elles ? Kendji Girac, qui partage le duo "Que Dieu me pardonne". « J'ai découvert un petit bonhomme excellent, on était deux clowns en train de faire les couillons (...) On a bien rigolé, on s'est bien marré, on a enregistré le titre et ça a matché direct » se souvient Claudio Capéo. Le titre "Tant que rien ne m'arrête", qui donne son nom au projet, bénéficie quant à lui du renfort de l'artiste britannique Tom Walker, révélé avec le tube "Leave a Light On". Les deux artistes se sont rencontrés lors de l'enregistrement d'une émission pour la Fête de la musique. « Je le vois, je vais lui dire bonjour. Le mec était en train de faire ses répétitions et quand il a commencé à chanter y'a tout le monde qui a fermé sa g***** » se remémore-t-il. Au final, le morceau est l'un des titres préférés de Claudio Capéo : « Je suis très fier, très heureux ».
Le sourire aux lèvres, l'interprète de "Ta main" confie également à Pure Charts être passé durant son adolescence par une phase musicale étonnante : il a fait partie d'un groupe... de metal ! « Draguer une nana avec un accordéon, c'est impossible ! (Rires) Du coup j'ai laissé tomber l'accordéon, je me suis laissé pousser les dreads, j'ai commencé à boire de la bière, je tapais sur des fûts (...) C'était marrant ». Avis aux fans, le groupe s'amuse parfois à se remémorer cette époque lors de ses concerts !
Avec une chanson, "Un homme debout", Claudio Capéo s'est trouvé une place de choix dans le coeur des Français. L'album dont est extrait ce tube qui a tourné en boucle à la radio s'est arraché à plus de 570.000 exemplaires (ventes réelles sans streaming) depuis juillet 2016. Un carton que le chanteur passé par "The Voice" ne s'attendait pas le moins du monde. « C'est difficile de s'imaginer ce genre de choses. Ça nous est vraiment tombé sur la gueule, on l'a vécu entre potes. On s'est éclaté, on l'a fait avec un engouement, un plaisir, un kiff énorme (...) Je rentre dans l'émission, je perds quasiment dès le début, et puis finalement la semaine d'après je signe dans un label et on sort "Un homme debout" et il y a tout qui décolle (...) Ça devient merveilleux, on vit un conte de fées » confie l'artiste à l'accordéon dans une interview à Pure Charts, pas peur fier d'avoir remis a goût du jour son instrument : « Il y a plein de gens qui me disent : "Je déteste l'accordéon et puis finalement je l'aime bien ton accordéon je trouve ça cool" ».
Leur nouvel album "Tant que rien ne m'arrête", Claudio Capéo et ses acolytes l'ont bricolé sur la route au gré des concerts : « On était encore en tournée et je faisais des petits séminaires d'écriture avec plein de gens. On a fait 43 morceaux pour cet album, qui en a 13 (...) Je travaillais avec des personnes talentueuses, ça a bien avancé, c'était vraiment cool à la bonne franquette ». Parmi elles ? Kendji Girac, qui partage le duo "Que Dieu me pardonne". « J'ai découvert un petit bonhomme excellent, on était deux clowns en train de faire les couillons (...) On a bien rigolé, on s'est bien marré, on a enregistré le titre et ça a matché direct » se souvient Claudio Capéo. Le titre "Tant que rien ne m'arrête", qui donne son nom au projet, bénéficie quant à lui du renfort de l'artiste britannique Tom Walker, révélé avec le tube "Leave a Light On". Les deux artistes se sont rencontrés lors de l'enregistrement d'une émission pour la Fête de la musique. « Je le vois, je vais lui dire bonjour. Le mec était en train de faire ses répétitions et quand il a commencé à chanter y'a tout le monde qui a fermé sa g***** » se remémore-t-il. Au final, le morceau est l'un des titres préférés de Claudio Capéo : « Je suis très fier, très heureux ».
Le sourire aux lèvres, l'interprète de "Ta main" confie également à Pure Charts être passé durant son adolescence par une phase musicale étonnante : il a fait partie d'un groupe... de metal ! « Draguer une nana avec un accordéon, c'est impossible ! (Rires) Du coup j'ai laissé tomber l'accordéon, je me suis laissé pousser les dreads, j'ai commencé à boire de la bière, je tapais sur des fûts (...) C'était marrant ». Avis aux fans, le groupe s'amuse parfois à se remémorer cette époque lors de ses concerts !
Le reggae peut-il circuler en accordéon?
Par Julien Bordier,
Le Jamaïcain Winston McAnuff et le Français Fixi célèbrent l'union de Kingston et de Ménilmontant dans "Big Brothers".
A gauche, Winston McAnuff, légende rasta remise en selle au début des années 2000 par les créateurs du label français Makasound, puis au sein du collectif Inna de Yard (The Soul of Jamaica, 2017). A droite, François-Xavier Bossard, 43 ans, accordéoniste rusé du groupe de rap musette Java, aujourd'hui en sommeil. Ensemble, les deux hommes ont inventé un reggae jovial et gouailleur, prouvant sur leur première collaboration, Paris rockin' (2006), puis leur premier album en tant que duo, A New day (2013), que l'union improbable de Kingston et de Ménilmontant pouvait accoucher de merveilles.
Cinq ans plus tard, les deux compères
remettent le couvert sans pour autant servir une formule qui sent le
réchauffé. Le tandem s'ouvre à de nouveaux horizons et fraternise sur Big Brothers avec un son plus accessible, voire pop sur le vibrant et fédérateur Crying for love et carrément club sur One Note avec la chanteuse lisboète Pongo originaire d'Angola. Si le piano à bretelles est toujours présent (Black Bird), il prend le plus souvent du recul au profit des claviers, d'influences latino (le titre havanesque Big Brothers) ou du maloya réunionnais (I Came I saw). Big Brothers enchaîne
les mélodies accrocheuses, rayonne de bonnes vibrations et palpite au
rythme du groove de la sono mondiale. La voix de Winston McAnuff,
toujours aussi rocailleuse et fêlée, balance dans un savoureux patois
jamaïcain ses conseils de sagesse et célèbre son amour pour sa compagne (Sweet love of mine, My Angel). Quoi qu'en pense Orwell, on veut bien vivre sous le régime de Big Brothers.Big Brothers, de Winston McAnuff & Fixi (Chapter Two/Wagram). En tournée. Le 5 décembre au CentQuatre, Paris (XIXe).
Claudio Capéo remet l'accordéon au goût du jour
LE SUCCES DE L'ACCORDEON
Le succès de Claudio Capeo a une résonnance toute particulière
pour les accordéonistes amateurs... car oui, on en trouve encore, et de
tous âges... Non, l'accordéon chromatique n'est pas mort, il séduit
encore de jeunes musiciens comme Youna, 12 ans, qui vit à Lanester, dans
le Morbihan, et qui se réjouit du succès de Claudio Capéo. Youna
pratique l'accordéon depuis l'âge de 4 ans, à l'école "A Tempo" de
Lanester, où elle répète chaque semaine...
"J'étais contente de voir un chanteur connu qui fait de l'accordéon... c'est un renouveau.. quand je dis aux gens que je fais de l'accordéon, ils sont surpris, généralement les gens disent que c'est un instrument pour les personnes âgées, les clichés, tout ça... En fait pas du tout, c'est pour tout le monde, et on peut tout faire avec l'accordéon : de l'électro comme du Yann Tiersen, l'accordéon s'adapte à tout."
A l'école A Tempo de Lanester, ils sont une vingtaine à apprendre l'accordéon chromatique, et la moyenne d'âge est assez basse... l'accordéon chromatique résiste, à la satisfaction de la directrice, Florence Munoz, qui prépare avec ses élèves le grand concert annuel de l'école :
"C'est un instrument qui est vivant, qui respire... et on peut faire énormément de choses avec l'accordéon, toutes sortes de musique.. Quand les gens viennent au concert, ils viennent en se disant on va écouter de l'accordéon, ça va être du musette.. il n'y a pas que du musette : il y a du classique, de la variété, du rock, des musiques de films.. l'accordéon a sa place un peu partout, c'est ce que l'on essaye de démontrer, donc on arrive à maintenir un nombre suffisant d'élèves, pour le moment."
Un reportage de Yann Launay"J'étais contente de voir un chanteur connu qui fait de l'accordéon... c'est un renouveau.. quand je dis aux gens que je fais de l'accordéon, ils sont surpris, généralement les gens disent que c'est un instrument pour les personnes âgées, les clichés, tout ça... En fait pas du tout, c'est pour tout le monde, et on peut tout faire avec l'accordéon : de l'électro comme du Yann Tiersen, l'accordéon s'adapte à tout."
A l'école A Tempo de Lanester, ils sont une vingtaine à apprendre l'accordéon chromatique, et la moyenne d'âge est assez basse... l'accordéon chromatique résiste, à la satisfaction de la directrice, Florence Munoz, qui prépare avec ses élèves le grand concert annuel de l'école :
"C'est un instrument qui est vivant, qui respire... et on peut faire énormément de choses avec l'accordéon, toutes sortes de musique.. Quand les gens viennent au concert, ils viennent en se disant on va écouter de l'accordéon, ça va être du musette.. il n'y a pas que du musette : il y a du classique, de la variété, du rock, des musiques de films.. l'accordéon a sa place un peu partout, c'est ce que l'on essaye de démontrer, donc on arrive à maintenir un nombre suffisant d'élèves, pour le moment."
Pari osé autour de l'accordéon
« Le Pari des bretelles », une formation originale autour de l’accordéoniste Félicien Brut. (© Mathias Nicolas)
On appelle populairement « piano à bretelles », l’accordéon, cet
instrument connoté et qui ne trouve pas toujours sa place dans tous les
styles de musique. En créant « Le Pari des bretelles », l’accordéoniste
Félicien Brut a souhaité exhaler toutes les facettes de celui qu’on
appelle également le « piano du pauvre », comme le chantait Léo Ferré en
1954. Entouré du contrebassiste Jean-Édouard Carlier et du quatuor
Hermès, ensemble musical à cordes connu dans le monde entier et
récompensé par de nombreux prix, Félicien Brut remet au goût du jour cet
instrument festif, autour de la musique populaire et la musique
savante. Au programme du « Pari des bretelles », le collectif revisitera
Jacques Brel, Richard Galliano, Sergueï Prokofiev ou encore un medley
de valses de Paris. Ce concert, qui sera donné ce dimanche, salle
Odile-Kopp, clôture le projet La Musique au chœur des quartiers, porté
par l'association Les Concerts de poche. Celle-ci permet, depuis sa
création en 2002, aux publics les plus éloignés de la culture d'accéder à
des manifestations de haute qualité, tels des concerts, des pièces de
théâtre ou des opéras, dans des lieux non-conventionnels. L’association
assure également des ateliers pour petits et grands, menés depuis le
mois d’octobre auprès des Sparnaciens inscrits au Clas (contrat local
d’accompagnement à la scolarité) auprès des centres sociaux de la ville.
Le travail mené sur le chant choral, l’improvisation théâtrale et
l’écriture d’une chanson sera restitué en première partie du Pari des
bretelles, permettant ainsi au public d’apprécier ce joli projet
culturel et sociétal.
Inscription à :
Articles (Atom)